
Semi-Marathon de Prague c’est pas cette année qu’on ramènera la médaille à la maison. Arrêtée après 17,3km et 2h29 de course. Je n’ai même plus les mots tellement je suis dégoûtée et écœurée d’échouer encore une fois à finir une course à cause de la barrière horaire.
Mon côté émotionnel a l’impression de s’être fait voler la course. Tous les participants étaient censés avoir 3h pour finir leur course, et quand je vois le vélo balais (censé être parti 15 min après moi) me rattraper au 10ème kilomètre après 1h25 de course pour moi, je me dis que les calculs ne sont pas bons. J’ai du mal à comprendre pourquoi on m’arrête à moins de 4km de la fin, alors que sur le papier il devrait me rester un peu plus de 40 minutes pour finir

Mon côté rationnel me dit que si j’étais capable de courir plus vite, la question de la barrière horaire ne serait pas une angoisse pour moi. Donc maintenant on arrête de chouiner, et on repart à l’entraînement pour être sûre que la prochaine fois, ça passe.
Même si là concrètement, il va falloir que je fasse appel à la partie la plus obstinée de ma personnalité. Parce que j’en ai marre. Marre de ne pas voir mes efforts porter leurs fruits. Marre de devoir me limiter à cause de mon poids. Marre d’échouer encore et encore. Marre que les barrières horaires soient des sources d’angoisse pour moi.
Merci encore @finishers_off d’y avoir cru avec moi. J’aurais aimé que la conclusion soit tout autre.
ÉDIT : l’organisation reconnaît une erreur de calcul pour la barrière horaire (basée sur un départ des derniers coureurs avant 10h15… hors les derniers sont partis à 10h30 et moi à 10h20). Je n’aurais pas dû être arrêtée
🧑Qu’en pense la communauté?
1. Félicitations et admiration :
La majorité des commentaires saluent la performance malgré la non-finalisation officielle. Beaucoup trouvent que courir 17 km est déjà un exploit en soi.
2. Rejet de la barrière horaire :
Les barrières horaires sont largement critiquées, jugées injustes, démotivantes, voire inutiles. Plusieurs personnes partagent des expériences similaires d’interruption prématurée.
3. Encouragements à continuer :
On lui conseille de ne pas baisser les bras, de se réinscrire, de viser des courses sans barrière horaire, ou même de courir en solo pour le plaisir.
4. Solidarité & inspiration :
Nombreux témoignages personnels de coureurs “lents”, avec surpoids ou maladies, qui partagent leur parcours pour motiver et montrer qu’il y a d’autres manières de “réussir” une course.
5. Conseils pratiques :
Parmi les suggestions : partir dans un sas plus rapide, éviter les grandes courses trop strictes, tester le trail ou les courses festives, s’entraîner avec régularité, ou se faire accompagner par un coach.
Le conseil du coach
“Margaux, tu as le mental, la discipline et la volonté — c’est déjà 80 % du travail. Maintenant, pour dépasser ces barrières horaires sans stress, il faut travailler stratégiquement :
- Optimise ton allure : vise un léger gain de vitesse en t’entraînant en fractionné (alternance allure rapide / récupération) une à deux fois par semaine.
- Renforce ton endurance : continue les sorties longues, mais ajoute des sessions en « allure cible » sur la fin pour habituer ton corps à tenir le rythme.
- Allège la pression : programme une course sans barrière horaire pour reprendre confiance et kiffer ton semi sans chrono en tête.
- Évalue tes blocs de départ : parfois, partir dans un sas un peu plus tôt peut te donner quelques minutes précieuses.
- Travaille le mental comme une compétence : visualisation, respiration, routine de course. Ne laisse pas un vélo balai définir ta valeur.
Et surtout : tu n’as pas échoué, tu as été stoppée à tort. Donc on garde la rage, on canalise tout ça à l’entraînement… et on revient plus forte.”
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