Olivier a courru le marathon de Paris à 50 ans, à son aise, sans pression.

5h10 pour courrir le marathon de Paris, soit les 42km. C’est beaucoup? Olivier l’a fait, il est fier et il a bien raison. On court avant tout pour soit, pas pour le regard des autres. Pour certains, arriver au bout de 42km (de souffrance) c’est un exploit, pour d’autre, c’est une habitude. Mais qu’importe, on est tous différent, et Olivier aujourd’hui a pris du plaisir à courrir son marathon.

Est-ce qu’il a galéré?

Oui, sans aucun doute. A lire son strava, il a même dû marcher dans le bois de Vincennes car les montées étaient trop difficile pour lui, mais il a continué sans relache pour obtenir sa médaille.

Est-ce que c’était trop pour lui?

Il semble le dire « un semi me conviendrait mieux maintenant, c’est la leçon que je vais en tirer ».
Beaucoup de coureurs sont épuisés après un marathon et leur sentiment initial est de dire « je ne le ferai plus », mais ils sont aussi nombreux à recommencer l’an prochain !

Son commentaire après la course

.. une tortue mais je reviens de loin et il me reste des progrès à faire. Merci à @CH CH (Carole), Chantal, mes parents, Sylvie, ma famille (dont Tata) et tous mes amis… je crois qu’un semi me conviendrait mieux maintenant… les photos c’est au départ dans le train et sur place près des consignes… Bonne semaine à toutes et à tous !

Le commentaire de notre coach en sport

5h10 au marathon, c’est long, oui. Mais c’est aussi 42 km au mental, avec des hauts, des bas, et un sacré paquet de volonté. À 50 ans ou plus, terminer un marathon, c’est déjà une victoire en soi.

Olivier a galéré ? Clairement. Il a marché, il a souffert, mais il n’a pas abandonné. Et ça, c’est ce qui compte.

Est-ce que c’était trop pour lui ? Peut-être. Il le reconnaît avec lucidité. Mais tirer une leçon de son effort, c’est une preuve d’intelligence sportive. Vouloir se concentrer sur le semi, c’est écouter son corps sans renier sa fierté.

Mon avis :
Bravo pour être allé au bout.
Respect pour l’humilité et la franchise.
Le vrai progrès commence là : savoir jusqu’où aller… et pourquoi.

Olivier, t’as peut-être été une tortue, mais t’étais en mouvement. Et ça, beaucoup en rêvent encore.