Je déteste courir. Et alors ?
Je ne vais pas passer l’article à parler de moi. Mais il fallait que ce soit dit. Voilà, c’est fait. On peut avancer.
Parce que courir, justement, ça peut aussi devenir un vrai plaisir. Même pour ceux qui, comme moi, n’ont pas ça dans le sang.
Prenons David. Il a commencé à courir à 35 ans. Un an plus tard, il était qualifié pour le marathon de Boston. Pas une promenade de santé, la qualification à cette épreuve est de plus en plus difficile.
Et même lui reconnaît que certaines sorties sont franchement ennuyeuses. Il a donc cherché comment transformer ses footings monotones en sessions motivantes. Et bonnes nouvelles : ses 5 astuces sont simples et efficaces. Il les partage sur son compte X.
1. Soigner la posture
David commence par là. La forme, avant la vitesse. Il se concentre sur ses bras, ses coudes, la position de ses mains. Pourquoi ? Parce qu’un bon placement réduit la fatigue… Et ramène l’esprit dans le corps. Résultat : moins de distraction, plus de plaisir.
2. Respirer par le nez
Ça semble contre-intuitif. Et pourtant, respirer par le nez permet de mieux gérer l’effort, de ralentir le rythme, de rester calme. Bonus : ça t’oblige à te concentrer et à courir plus “proprement”. Moins de souffrance, plus de contrôle.
3. Faire redescendre le cardio
On a tendance à courir trop vite, trop haut dans les pulsations. David fait l’inverse : il cherche à ralentir volontairement son rythme cardiaque en courant. Un défi mental plus qu’un exploit physique. Et une porte d’entrée vers une course plus zen.
4. Sprint / repos : le bon combo
20 secondes d’effort, 1 minute de pause. Ce format d’intervalles de foulées est simple et permet de casser la monotonie, tout en boostant la récupération. Le corps travaille différemment, l’esprit reste actif. Idéal pour les jours où la motivation n’est pas au top.
5. Découper le parcours
Courir 15 kilomètres, c’est long. Courir 3 fois 5 km avec un objectif différent à chaque tronçon, c’est tout de suite plus digeste. David varie les rythmes : lent, modéré, rapide. Et transforme une longue sortie en mini-séquences motivantes.
Quelles leçons en tirer ?
Courir peut être une souffrance. Mais ça peut aussi devenir une pratique pleine de contrôle, de conscience et de satisfaction.
En te concentrant sur la forme, la respiration et la structure de tes sorties, tu changes ton rapport à l’effort. Tu transformes ton entraînement et ta pratique de la course à pied, ce n’est plus un moment subi, c’est un moment choisi.
Et ça, c’est valable bien au-delà de la course à pied.